L’Actualité de Lien Social RSS

« Maman d’un garçon autiste j’ai décidé, au vu de son développement et de ses progrès grâce au suivi des équipes éducatives, que je pouvais aussi mettre à profit mes capacités et mes connaissances pour l’accompagnement des personnes en difficulté.  »

Altruiste, philanthrope.

Il s’agit d’une reconversion. Ayant approché des équipes éducatives en tant que maman d’un garçon autiste, j’ai décidé au vu de son développement et de ses progrès grâce à leur suivi, que moi aussi je pouvais mettre à profit mes capacités et mes connaissances pour l’accompagnement des personnes en difficulté.
Aujourd’hui je travaille au sein d’un hôpital dans un service de pédiatrie orthopédie qui accueille des enfants et des adolescents à la suite d’interventions chirurgicales lourdes d’orthopédie. Je les accompagne ainsi que leur famille sur la gestion du stress, la dédramatisation de l’hospitalisation, le travail sur la reconstruction de l’image de soi (suite aux cicatrices et à l’appareillage) et le maintien d’une vie sociale.
J’accompagne aussi ponctuellement des mineurs handicapés qui séjournent dans un gîte de répit avec ou sans leurs aidants familiaux. L’objectif ? Que chacun profite pleinement du séjour grâce à notre présence.

Une formation de moniteur-éducateur sur deux ans en formation initiale dans un institut régional de travail social (IRTS).

Au début de ma formation, en stage dans un institut d’éducation motrice (IEM), j’ai rencontré un garçon polyhandicapé sans l’usage de la parole, renfermé sur lui-même, éprouvant peu de désir pour les activités proposées et sans tonicité. Nous avons organisé une sortie pour assister à un match de basket. Ce n’était plus le même petit garçon, ses yeux brillaient de joie, il a supporté l’équipe jusqu’au bout et le sourire sur son visage me restera marqué. À la fin du match, un joueur s’est approché de lui et j’ai vu dans ses yeux la larme remplie de bonheur.

Lors d’un séjour dans le gite de répit, nous recevions deux jeunes autistes avec troubles associés, sans la présence de leur famille. Pour l’un d’eux, l’adaptation a été difficile. Nous avons donc décidé de mettre un terme à ce séjour pour lui. Ce renoncement a été déchirant pour l’équipe.

Mon ami Ben. Un chat sauve un enfant de l’autisme de Julia Romp (Éd. Jean-Claude Gawsewitch, 2011). Il s’agit de l’histoire d’un petit garçon autiste qui développe son lien social grâce à la rencontre avec son animal de compagnie et sur le courage et la détermination de sa maman à retrouver ce chat si important aux yeux de son fils.
J’ai aussi apprécié Autonomie et handicap moteur d’Arlette Loher-Goupil (Éd. Chronique sociale, 2004). L’auteure propose une description complète de la représentation du handicap et des nombreuses approches concernant les approches de l’accompagnement des personnes porteuses de handicap.

🖋 Murielle A., éducatrice spécialisée en centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS)

🖋 Thierry Trontin, co-gérant de la SCOP Voyageurs-Éducateurs et d’un lieu de vie et d’accueil

🖋 Laurence, référente de parcours du Programme de réussite éducative

🖋 Romain Dutter, ex-coordinateur culturel au centre pénitentiaire de Fresnes

🖋 Yazid Kherfi, médiateur tout terrain

🖋 Claude, assistante de service social en polyvalence de secteur

🖋 Patrick Norynberg, formateur consultant en politique publique, cofondateur et président de la Régie de quartier du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis)

🖋 Émilie Philippe, éducatrice de jeunes enfants, membre du collectif Pas de bébés à la consigne depuis sa création en 2009.

🖋 Florent Guéguen, directeur de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS)

🖋 Léa Turchi, assistante de service social, coordinatrice à la mission interface au Samusocial de Paris

🖋 Sadek Deghima, chef de service d’un club de prévention spécialisée