Dossiers
Numéro 758
N° 758 | Le 23 mai 2005 | Joël Plantet
La mémoire de l’éducation spécialisée a enfin son espace
Depuis dix ans, un conservatoire recueille et inventorie les archives de l’éducation spécialisée, qu’elles proviennent d’individus ou d’associations. Récemment intégré à un centre national d’archives du monde du travail de Roubaix, ces fonds sont gérés par des historiens. Le 23 mai 2005, une journée de rencontre sur le thème de l’écriture dans le travail social a permis de mettre ce riche patrimoine en valeur.
N° 758 | Le 23 juin 2005 | Mireille Roques
Un hussard du travail social
Roland Assathiany, 94 ans, fut l’un des tout premiers assistants sociaux. Grand témoin de l’évolution du travail social, il est à l’origine du Conservatoire national des archives et de l’histoire de l’éducation spécialisée (Cnahés).
Numéro 757
N° 757 | Le 16 juin 2005 | Marianne Langlet
La loi Sarkozy a précarisé la prostitution
Nicolas Sarkozy avait promis un bilan. Deux ans après l’application de la loi de sécurité intérieure (LSI), les associations présentes sur les lieux de prostitution s’en sont chargé ! Leur constat est un cri d’alarme : harcèlement policier, isolement, violences, les prostitué(e)s sont désormais la cible d’une répression multiforme qui les pousse à la clandestinité.
N° 757 | Le 16 juin 2005
« On fait du travail de pompier à longueur de semaine »
Entretien avec Monique Michaëlis, coresponsable de l’association de santé communautaire Grisélidis [2] à Toulouse.
Numéro 756
N° 756 | Le 9 juin 2005
Les lieux de vie : de l’utopie à la reconnaissance institutionnelle
Fini le maquis des années soixante-dix : ces microstructures d’accueil voient leur spécificité respectée et intègrent de plein droit le dispositif de l’action médico-sociale. Cette légitimité est le fruit d’une mobilisation sans faille des organisations représentatives des lieux d’accueils non traditionnels et de leurs partenaires. Cependant certains points restent en débat, comme le statut des permanents, leur reconnaissance professionnelle, et le financement de l’accueil des personnes en difficulté d’insertion sociale. Malgré tout, ce n’est pas le projet politique fondateur des lieux de vie qui semble validé ici, mais bien plutôt des savoir-faire en matière d’insertion. Bilan
N° 756 | Le 9 juin 2005
Un nouveau cadre juridique pour les lieux de vie
Ils ont jusqu’au 30 décembre 2006 pour se mettre en conformité
N° 756 | Le 9 juin 2005
Parcours d’un lieu de vie
Françoise et Jean Navineau accueillent des personnes en difficulté sous leur toit depuis plus de 30 ans. La nature et le cheval sont au centre de la vie qu’ils proposent. Mais d’autres idées germent dans leur esprit inventif et entreprenant telle celle d’un bus itinérant, un « sésame nomade » comme ils l’appellent. Ils croient à l’intuition plus qu’à la formation. En tout cas leur ferme de Changy est lieu de vie agréé depuis 1973
Numéro 755
N° 755 | Le 2 juin 2005
Les centres communaux d’action sociale aujourd’hui
Services publics de proximité, aménageurs de l’innovation sociale locale, les CCAS veulent s’habiller autrement. De récents textes législatifs leur ont ouvert de nouveaux espaces : à l’échelon communal comme intercommunal, ils affichent une existence plus visible qu’auparavant. Explications et illustration avec le CCAS de Fécamp (lire le reportage) et le Trait en Seine-Maritime (lire le reportage)
N° 755 | Le 2 juin 2005
Le CCAS de Fécamp, un programme chargé et varié
Si le centre communal d’action sociale de Fécamp en Seine-Maritime consacre la majorité de son budget au service gérontologie, il met un maximum d’énergie dans le secteur de l’action sociale
N° 755 | Le 2 juin 2005
Le CCAS du Trait, axé principalement sur le troisième âge
Le centre communal d’action sociale du Trait en Seine-Maritime gère les services aide sociale et gérontologie. Diverses activités favorisent la rencontre entre les personnes âgées et le reste de la population
Numéro 754
N° 754 | Le 26 mai 2005
Prévention spécialisée : délinquance et nécessité d’engagement
La prévention spécialisée est aujourd’hui dans une situation difficile, pour au moins quatre raisons : la situation générale des quartiers d’habitat social classés « zones urbaines sensibles », la situation économique et sociale d’une partie de la jeunesse de ces quartiers (et l’enracinement d’une délinquance d’exclusion), l’évolution du métier d’éducateur et de ses conditions d’exercice, l’évolution politique et la mise en question de la philosophie même de la prévention et de l’action éducative.
C’est autour de ces quatre enjeux ou de ces quatre séries de questions que s’articulent nos propos et que nous positionnons notre engagement dans le conseil d’administration d’un club de prévention spécialisée
Numéro 753
N° 753 | Le 19 mai 2005
Le théâtre en prison, un moyen de réinsertion
Préparer à la sortie des détenus récidivistes afin qu’ils ne replongent pas, telle est la finalité des « quartiers intermédiaires sortants » de la prison de Fresnes. Maillon essentiel d’insertion d’une population stigmatisée, ces QIS ont développé une prise en charge d’autant plus remarquable qu’elle s’exerce dans un contexte éminemment contraignant. Pour ce faire, un programme bien chargé : ateliers d’information interactifs sur les produits de substitution, les droits sociaux, la recherche d’emploi, la prévention, le sida ou les maladies sexuellement transmissibles, animés par des intervenants extérieurs. De la dynamique de groupe, du sport, de la relaxation et du théâtre auquel la part belle est faite
N° 753 | Le 19 mai 2005
Le Théâtre du Fil fête ses 30 ans
Cette troupe-école forme aux métiers du spectacle “jeunes griffés” – orientés par la PJJ – et “jeunes dégriffés”, selon l’expression de son fondateur Jacques Miquel. Brasser les populations et les rassembler autour d’une aventure théâtrale exigeante, c’est la proposition du Fil qui a depuis longtemps conquis les jeunes. Par contre, il faut toujours lutter pour exister face aux politiques de prise en charge des mineurs délinquants
N° 753 | Le 19 mai 2005
Une aventure théâtrale en prison
S’initier au jeu d’acteur, construire un « spectacle » et le présenter à un public, le tout en cinq jours : c’est le défi proposé aux détenus de la maison d’arrêt de Fresnes. Du 7 au 11 mars, nous avons suivi le Théâtre du Fil dans cette mise en scène pas comme les autres
N° 753 | Le 19 mai 2005
Comment faire émerger des savoir-faire en prison
Faire du théâtre avec ceux qui sont exclus, c’est le choix du théâtre de l’Imprévu. Qui, à partir de l’animation d’un atelier en prison, s’est vu confier un projet de formation professionnelle en faveur des détenus. Une évolution qui correspond pleinement à son engagement
Numéro 752
N° 752 | Le 12 mai 2005 | Cédric Morin
Démolition d’immeubles HLM :
Comme de nombreuses communes de banlieues avec la loi Borloo, la ville des Ulis a débuté sa restructuration urbaine, avec au programme la création d’un centre-ville et la destruction de plusieurs immeubles HLM. Si tout se passe au mieux dans deux cités, à la résidence de « la Daunière », la mesure se heurte à la fronde des habitants. Chronique d’une situation qui pourrait bien se produire ailleurs, avec la montée en puissance de la loi de cohésion sociale
N° 752 | Le 12 mai 2005
« L’enjeu est d’associer les populations aux décisions »
Pour Cyprien Avenel, sociologue , enseignant à Sciences Po Paris et auteur de Sociologie des quartiers sensibles (Armand Colin, 2004), la construction et la démolition de logements dans le cadre de la loi de cohésion sociale, vise à restaurer la mixité et à casser le ghetto. Mais, explique Cyprien Avenel, la notion de mixité ne va pas de soi. Les familles n’ont pas nécessairement envie de quitter leurs quartiers. Et les gens ne veulent pas forcément se mélanger. Tout dépendra pour réussir, des contextes locaux et des négociations avec les habitants
Numéro 648
N° 648 | Le 9 janvier 2003
Les pensions de famille, une solution pour des personnes en difficulté
Des habitations communautaires de petites tailles ont été créées pour permettre à des personnes en phase de désocialisation de renouer des liens avec la société. Ce sont des lieux d’hébergement où ils peuvent rester sans limite de temps. Ils y trouvent un ou des hôtes qui leur donnent le coup de main nécessaire pour revivre dignement
N° 648 | Le 9 janvier 2003
La pension de famille Batignolles
L’association des Cités du Secours catholique, dans le cadre de ses résidences sociales, a ouvert une pension de famille en décembre 2001. Elle accueille 24 personnes — certaines ont connu la rue ou les accueils d’urgence — dans un ancien hôtel réaménagé en plein cœur de Paris. Un lieu où les résidents sont autonomes mais entourés
N° 648 | Le 9 janvier 2003
Christian, résident de la pension de famille Batignolles
Même s’il a vécu « la descente aux enfers », cet ancien chef de cuisine gastronomique n’a jamais cessé de lutter au cours de ses onze années de galère. Aujourd’hui, dans un « lieu petit et extraordinaire, il se remet en position normale dans la société »
Numéro 751
N° 751 | Le 28 avril 2005
Une expérience originale en institution : Le Papotin, journal atypique
Les journalistes du Papotin sont de jeunes adultes qui présentent des troubles de la communication de diverses origines et qui fréquentent plusieurs institutions spécialisées d’Ile-de-France. Quelques-uns participent depuis 16 ans à la réalisation de ce journal original, beau et poétique. Reportage depuis la salle de rédaction
N° 751 | Le 28 avril 2005
L’équipe du Papotin rencontre Jacques Chirac
Le 24 janvier 2002 Le Papotin était invité à L’Élysée. Extrait
N° 751 | Le 28 avril 2005
Un institut médico-professionnel haut en couleurs
Quand le monde du handicap propose ses créations d’intérêt général dans l’espace public, ou quand un établissement sort à la rencontre d’un quartier : dans le dix-neuvième arrondissement parisien, un IMPRO particulièrement tonique habille les arbres, fait de la radio et des films, ne cesse de créer
Numéro 562
N° 562 | Le 1er février 2001
Comment travailler avec les enfants polyhandicapés ?
On a longtemps pensé que pour travailler avec ce public le personnel d’encadrement n’avait pas besoin de grandes connaissances. C’est tout le contraire qui apparaît aujourd’hui. Avec la prise de conscience qu’une société juste et cohérente a un devoir envers tous les individus sans exception, une formation spécialisée et pointue se révèle indispensable pour les professionnels qui interviennent auprès de ces personnes en très grande difficulté
N° 562 | Le 1er février 2001
La formation spécifique d’un établissement
En 1974, l’institut médico éducatif de l’Adret accueillait, en internats permanents, des enfants présentant un grand retard mental, une atteinte physique importante, des perturbations psychologiques graves ; ils pouvaient être orphelins, voire combiner plusieurs de ces problèmes. À l’époque, on parlait de « plantes vertes ». Les personnes qui les gardaient n’avaient pas besoin de qualification. L’équipe d’encadrement de l’époque s’est opposée à ce raisonnement. Elle a regardé ces personnes autrement et (...)
N° 562 | Le 1er février 2001
Les jeunes polyhandicapés ont les mêmes espoirs que tous les jeunes
Entretien avec Élisabeth Zucman, médecin de réadaptation fonctionnelle, elle a été directrice fondateur du CESAP, conseillère technique de CTNERHI, professeur au CNEFEI de Suresnes et médecin responsable aux Amis de Karen
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