Paroles de métiers
N° 1297 | Le 8 juin 2021
Comment faire face à la tyrannie d’un membre de l’équipe ?
Depuis l’invention du concept de « pervers narcissique » en 1986 par Paul-Claude Racamier, on en voit partout. Bien sûr, ce profil existait déjà avant. Et depuis, il n’a pas disparu, son degré de nuisance étant proportionnel à son niveau de pouvoir.
N° 1296 | Le 25 mai 2021
Le travail social est-il soluble dans l’évaluation ?
Si le travail social a toujours été soucieux d’évaluer la relation entre l’action menée et les besoins de l’usager, il en va autrement de la comptabilité des résultats, censée mesurer l’efficience et l’efficacité d’un service ou des politiques sociales, qui relève d’une logique de technologisation.
N° 1295 | Le 11 mai 2021
L’urgence existe-t-elle dans le travail social ?
S’il est bien une maxime récurrente dans notre secteur c’est : « il est urgent d’attendre ». Certes, la réponse en miroir face à un passage à l’acte n’est pas forcément la plus adaptée. Mais, se contenter de temporiser face à la détresse, au danger immédiat ou au dysfonctionnement ne l’est guère plus.
N° 1294 | Le 27 avril 2021
La violence des usagers est-elle plus importante qu’avant ?
Depuis le temps qu’on nous parle d’une violence de plus en plus brutale et de plus en plus jeune, à quand des bébés en couche-culotte, Kalachnikov à la main ? Évitons le marronnier médiatique, le déni et la psychose, écoutons plutôt l’expertise des travailleurs sociaux !
N° 1293 | Le 13 avril 2021
Comment nommer la personne accompagnée ?
Se moquant de l’euphémisation envahissante, Coluche expliquait qu’il ne fallait plus dire aveugle mais « mal-voyant », sourd mais « malentendant », chômeur mais « demandeur d’emploi ». Et de rajouter : plus traiter de connard mais de « mal comprenant ». À propos, dans le social, comment fait-on ?
N° 1292 | Le 30 mars 2021
Comment travailler ensemble, au bénéfice de l’usager ?
L’expression est connue : le travail social fonctionne en silo, chacun dans son secteur. Mais, même quand on intervient auprès du même public, c’est trop souvent chacun dans son coin. Pourtant ce n’est pas là une fatalité.
N° 1291 | Le 16 mars 2021
Que penser de l’Empowerment / pouvoir d’agir ?
Outil émancipateur pour les uns, dérive néo libérale pour les autres,
cette notion anglo-saxonne a pénétré le travail social où il est utilisé, comme bien d’autres, comme un mot-valise : quand on prend la peine de l’ouvrir, on y trouve ce que chacun y met.
N° 1290 | Le 2 mars 2021
« Le travail en réseau : vœu pieux ou réalité ? »
Il est parfois des pratiques, existant depuis longtemps, qui par la magie de leur institutionnalisation apparaissent à tort comme innovantes. Il est des injonctions administratives qui incitent à se méfier de ce que l’on a toujours fait. C’est le cas du réseau.
N° 1289 | Le 16 février 2021
Y a-t-il trop de psychologues dans les équipes ?
Serions-nous victimes d’un psychologisme qui a envahi nos espaces professionnels ? Les sciences humaines sont pourtant riches de bien des disciplines (sociologie, ethnologie, droit, histoire,…) largement négligées.
N° 1288 | Le 2 février 2021
Comment réagir face à une équipe qui dysfonctionne ?
Les équipes sont des collectifs humains qui sont traversés par des confrontations de personnalités, des conflits de pouvoir et des contentieux personnels que l’on rencontre partout ailleurs. Les professionnels de l’aide devraient être bien placés pour les résoudre… ils devraient !
N° 1287 | Le 19 janvier 2021
La relation transférentielle dans la rencontre éducative
Premier test : que le (la) professionnel (le) qui n’a pas été investi(e) par un usager projetant une image parentale sur lui (elle) lève le doigt ?
Second test : que le (la) professionnel (le) qui n’a pas reporté sur un usager un sentiment de haine ou d’amour lève le doigt. J’ai les noms !
N° 1286 | Le 5 janvier 2021
Comment prévenir le burn-out ?
Le contact permanent avec l’exclusion et la misère, la déficience et la fragilité, la souffrance et les épreuves vécues par les personnes accompagnées peut s’avérer usant. Comment réagir face à son propre épuisement professionnel ou celui de ses collègues ?