Critiques de livres (accès libre)
N° 1011 | Le 24 mars 2011 | Jacques Trémintin

Ados. Crise ? Quelle crise ?
S’il est bien une classe d’âge qui cumule les poncifs et les idées reçues, c’est l’adolescence. Gérard Dhôtel a conçu son ouvrage comme un véritable contrepoint aux vingt préjugés les plus courants qui stigmatisent cette période de l’existence. S’appuyant sur l’avis de neuf spécialistes psychologues et pédagogues, il fournit une riche argumentation qui, sans tomber dans l’angélisme, rétablit la juste mesure. Tout commence par un constat : entre les adonaissants qui piaffent de grandir et les adulescents qui (...)
N° 1010 | Le 17 mars 2011 | Jacques Trémintin

Le théâtre-forum. Apprendre à réguler les conflits
Le théâtre forum, approche inventée par Augusto Boal, commence par la recherche des circonstances au cours desquelles un ou plusieurs sujets se sont trouvés en situation d’oppression. Cette problématique mise en scène est jouée, une première fois, devant le public. Les spectateurs sont ensuite invités à « faire forum ». Il leur est proposé de devenir spect’acteurs, non pas en discutant de ce qu’ils ont vu, mais en venant remplacer un acteur et modifier la scène initiale, afin de transformer la logique (...)
N° 1010 | Le 17 mars 2011 | Jacques Trémintin

Dans les coulisses du social. Théâtre de l’opprimé et travail social
Dans les années 1960, Augusto Boal sillonne le Brésil avec sa troupe de théâtre, proposant la mise en scène qu’il a inventée : la dramaturgie simultanée. Présentant une pièce illustrant un problème inspiré de l’actualité, il interroge les spectateurs pour connaître leurs propositions de modification du scénario. Puis, ils demandent aux acteurs d’improviser, à partir de ces suggestions. Un jour, une spectatrice n’étant jamais satisfaite du jeu proposé, il finit par lui dire : « Venez sur scène et jouez-le (...)
N° 1009 | Le 10 mars 2011 | Jacques Trémintin

Chroniques de vies ordinaires. Carnets d’une assistante sociale
Valérie Agha exerce comme assistante sociale depuis dix ans : quatre années en polyvalence de secteur et six autres auprès du personnel de la fonction publique. Son métier n’est pas toujours très bien identifié par le grand public. Traîne encore l’image de ces enquêtrices venant fouiller les placards pour contrôler que le mari est bien parti et qu’aucun homme ne l’a remplacé ou qui viennent enlever les enfants. Convenons que les intéressées ne communiquent guère, par pudeur, par modestie ou simplement (...)
N° 1009 | Le 10 mars 2011 | Joseph Rouzel

Tu viens avec moi ?
Il est plusieurs façons de rendre compte de ce métier de l’ombre dont les actes ne se voient pas au grand jour : éducateur. Soutiers du paquebot de l’intervention sociale, les éducateurs ont cependant un mal de chien à rendre lisible ce qu’ils fabriquent, à sortir les mains du cambouis du quotidien pour se faire entendre. Ce n’est pas faute d’essayer. Malheureusement, la plupart du temps les écrits de ces professionnels se noient dans la grisaille des rapports d’activité où fleurit la langue de bois. (...)
N° 1008 | Le 3 mars 2011 | Jacques Trémintin

Survivre dans la rue
À quarante-deux ans, Ann Webb travaille à Portland, aux USA, comme aide-soignante intérimaire auprès d’enfants autistes ou de personnes âgées souffrant de la maladie d’Alzheimer. Quand l’opportunité se présente de voyager en Europe, son envie d’aller à la rencontre de cultures différentes est la plus forte. Elle décide de faire des économies pour réussir à se payer son billet d’avion. Elle va multiplier les vacations jusqu’à la veille de son départ. Sur le point de rentrer, son billet d’avion est annulé du (...)
N° 1008 | Le 3 mars 2011 | Jacques Trémintin

3 euros par jour
Dans notre pays, 8 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté, soit 908 € par mois, pour un adulte seul. Plus de 30 % des 1,8 million de familles monoparentales sont concernées par cette situation. C’est une chose de prendre connaissance de ces statistiques froides et cruelles. C’en est une autre d’être confronté aux personnes qui les incarnent. C’est le cas de ces assistantes sociales qui côtoient quotidiennement ces foyers dont les nécessités liées à la simple survie dépassent de (...)
N° 1007 | Le 24 février 2011 | Jacques Trémintin

Nos idées sur l’enfance
Voilà une étude historique tout à fait judicieuse qui nous permet de relativiser la vision, trop souvent répandue, d’une conception moderne de l’enfance triomphante face au soi-disant obscurantisme médiéval qui aurait soit ignoré, soit méprisé cette classe d’âge. Jean-François Dupeyron nous fait la brillante démonstration que les mêmes visions du petit d’homme ont traversé, pour la plupart, l’histoire. Il en repère au moins quatre, que l’on retrouve sous des versions plus ou moins originales, de l’Antiquité (...)
N° 1007 | Le 24 février 2011 | Jacques Trémintin

A qui appartiennent nos enfants ?
L’enfant est le miroir de la société. Tout au long de l’histoire, la question de savoir à qui il appartient a reflété les conceptions et modes de vie des adultes. Il a d’abord été la propriété de la famille, conséquence naturelle du mariage, institution structurée autour du devoir de fécondité. La parentèle avait alors une forte emprise sur le nouveau-né qui prenait, selon son sexe, un prénom de la lignée masculine ou féminine. À dix ans, il était associé à toutes les activités sociales. Les parents (...)
N° 1006 | Le 17 février 2011 | Jacques Trémintin

Écrire dans le secteur médico-social
Voilà un récit écrit de main de maître qui nous fait voyager à travers les différents établissements que l’auteur a fréquentés en tant que stagiaire, éducatrice spécialisée, chef de service, puis formatrice de professionnels du secteur médico-social. Cette longue expérience lui a permis de mesurer toute la portée de l’écrit. Écrire sert d’abord à expliquer les objectifs de son activité et à valoriser ses idées, à préciser sa pensée et à se projeter dans l’avenir. Rendre ainsi transparent et visible son travail (...)
N° 1006 | Le 17 février 2011 | Jacques Trémintin

Pauvres en droits
Entre le milieu des années 1970 et l’an 2000, le taux de pauvreté de la population mondiale est passé de 74 % à 40 %. Dans la même période, la mortalité infantile a chuté de moitié et l’on a noté une évolution positive des indices de santé, d’éducation et de revenu par habitant. La Banque mondiale définit la grande pauvreté à partir d’un dollar de ressource par jour et la pauvreté à partir de deux. C’est encore un milliard de personnes qui sont concernées dans le premier cas et deux par le second. Pour faire (...)
N° 1006 | Le 17 février 2011 | Jacques Trémintin

Éliminer la pauvreté
La mutation de la pauvreté est marquée par cinq tendances : un rajeunissement, une féminisation, une urbanisation-concentration, une dépendance accrue aux prestations et une installation au cœur du salariat. Longtemps subordonnée aux résultats économiques, la lutte contre la misère est devenue un objectif à part entière, des voix ayant réussi à convaincre que le monde disposait du savoir-faire et des ressources pour la faire disparaître en une génération. Julien Damon nous décrit, dans ce livre (...)
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