N° 1187  | du 9 juin 2016

Dossier

Le handicap selon Éros

Pendant longtemps, les personnes porteuses d’un handicap ont été bannies de toute vie sexuelle. À l’IME de Blain (Loire-Atlantique), l’éducation à la vie affective passe par l’apprentissage de la vie sociale et du respect de l’autre. Une autre structure montre comment on peut pousser à l’extrême le vécu d’une sexualité qu’aucun prétexte de déficience ne saurait freiner. Le psychanalyste Denis Vaginay revendique le registre du droit commun pour des pratiques d’éducation à la vie affective reposant sur un principe : l’égalité des êtres humains.

  • L’essentiel de la quinzaine
  • Décryptage par Marianne Langlet
    • L’obsession informatique
  • Sur le vif d’Etienne Liebig
    • Paquets neutres !
  • L’humeur de Jacques Trémintin
    • Avons-nous mangé notre pain blanc ?
  • La plume de Célia Carpaye
    • Du changement pour tou(te)s
  • Tribune des résistances
    • Protection de l’enfance • Force majeurs
  • Chronique internationale
    • Europe • ATD Quart monde examine la santé
  • Angle droit
    • Autisme à l’école • Les IME cherchent (toujours) leur place
  • Transmission
    • Presse • Par l’écrit, "prendre la mesure de l’humain"
  • Dossier
    • Le handicap selon Éros
  • Reportage à l’IME de Blain
  • Éducation sentimentale, et plus si…
    • Liberté sexuelle et handicap
  • Accompagnement : jusqu’où peut-on aller trop loin ?
    • Entretien avec Denis Vaginay, docteur en psychologie clinique
  • Vivre une sexualité de droit commun
  • Matière à pensées
    • Entretien avec Laurent Mucchielli, sociologue
    • Une politique sécuritaire aveugle
  • L’espace du lecteur
    • Réaction à l’écrit d’Elisabeth Zucman Le surplomb et l’ingénierie
    • De l’importance d’imaginer la continuité de la Maison de l’arbre
    • Pauvre travailleur social
  • Les artisans du social
    • Denis Lemasson • Aux bons soins de l’écriture
  • L’œil et l’oreille
  • Festival
    • Mouvements de rue, cultures urbaines en Ardèche
  • Livres
    • Vie affective et sexualité en ESSMS , Collectif Les Cahiers de l’Actif
    • Melville Street , X. Deville
    • Une sexualité pour les personnes handicapées - Réalité, utopie ou projet ? , D. Vaginay
    • De l’Amour en Autistan , J. Schiovanec
  • Exposition
    • Moving Beyond Borders
  • Annonces
    • Offres d’emploi, délégation de service public, appel d’offre
  • Jiho : affreux, sales et méchants

Décryptage

L’obsession informatique

De plus en plus présents dans le secteur social et médico-social, les logiciels de données mettent en péril la notion de secret professionnel, de respect des personnes et de leur intimité.

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Dossiers

Le handicap selon Éros • Éducation sentimentale, et plus si…

Pendant longtemps, les personnes porteuses d’un handicap ont été bannies de toute vie sexuelle. Puis est venu le temps où leur a été autorisée une vie affective, mais sous contrôle. Il fallait les protéger contre d’improbables épreuves potentiellement traumatisantes et surtout éviter toute procréation. Affectivité, certes. Mais point trop n’en fallait, quand même. Et aujourd’hui, les voilà considérées comme égales aux valides : les mêmes ressentis émotionnels, les mêmes bonheurs vécus, les mêmes souffrances endurées face au désamour.
À l’IME de Blain (Loire-Atlantique), l’éducation à la vie affective passe par l’apprentissage de la vie sociale et du respect de l’autre. Afin de vivre au mieux l’élan amoureux, on apprend d’abord à identifier les sentiments, l’intimité et le corps (les siens comme ceux d’autrui).
Une autre structure montre comment on peut pousser à l’extrême le vécu d’une sexualité qu’aucun prétexte de déficience ne saurait freiner. Cet établissement laisse vivre les adultes avec handicap, comme ils le feraient avec des valides.
Le psychanalyste Denis Vaginay revendique le registre du droit commun pour des pratiques d’éducation à la vie affective reposant sur un principe : l’égalité des êtres humains.

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Accompagnement : jusqu’où peut-on aller trop loin ?

Alors que la question de l’accès à la sexualité pour les adultes atteints de handicap est de plus en plus prégnante, un établissement a fait un choix radical… L’action décrite ici pourrait causer de graves ennuis aux professionnels qui la mènent, s’ils pouvaient être identifiés. Aussi, les faits rapportés ont été validés par l’équipe et tout élément permettant son identification a été brouillé : les détails, lieux et noms des personnes apportant leur témoignage ont été anonymisés.

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Critiques de livres

Collectif, Les Cahiers de l’Actif

Vie affective et sexualité en ESSMS

Xavier Deville

Melville Street

Joseph Schovanec

De l’Amour en Autistan