L’Actualité de Lien Social RSS

La pièce Entre ses mains est née de la rencontre de la Compagnie Le Grand nulle part avec le milieu hospitalier. En effet, suite au mouvement de grève des soignants en 2018, les artistes ont décidé d’entrer en immersion dans ce milieu fermé pour mieux le rendre visible.
©Charlyne Azzalin
Eva franchit les portes du service des urgences pour accoucher et nous plonge dans un autre monde : l’hôpital. Pour nous y entrainer, cinq comédiens incarnent différents personnages, Léo infirmier, Ishtar (...)

Infatigable, l’association droit au logement (DAL) réitère cette année son opération « Les sapins de la colère ». Depuis le 23 décembre, une trentaine de personnes, en majorité des familles, ont établi leur campement dans le très chic 7e arrondissement de Paris.
Une grande tente a été dressée près du métro Solferino pour donner de la visibilité à l’impossibilité de se loger pour de plus en plus de personnes, notamment des travailleurs peu rémunérés. Ici le 28 décembre 2023. ©DAL
« Nous sommes des personnes (...)

Madame, Monsieur, Merci à tous pour votre fidélité ! Depuis 35 ans, Lien Social, « journal de l’actualité sociale fait par et pour les travailleurs sociaux », accompagne, informe, bouscule et fait sourire ses lecteurs. La singularité de ce titre indépendant ? Il mêle des contributions de travailleurs sociaux qui évoquent, interrogent, partagent leurs pratiques de terrain, et articles et dossiers fouillés, rédigés par des journalistes spécialisés. Fort de ses soutiens qui n’ont pas failli toutes ses (...)

Par Olyric, Poetic social club
On pensera que c’est de bon augure, le chaos du monde !!! Comme tombé à point nommé pour ou plutôt contre les oubliés du Ségur…
Quelques rassemblements, quelques pas dans la rue, quelques salariés un peu perdus, un été, une rentrée par-dessus et on passe à autre chose Ben voyons !!! On y croyait vraiment, on n’y croit encore terriblement. On oublie pas, parce que c’est tous les jours qu’on y pense…. Parce que c’est tous les jours cette différence…. Alors on a le droit (...)

Sur le « home », les enfants accueillis peuvent ranger leurs objets précieux (bonbons, argent de poche, lettres, porte-clés, etc.) dans de petits casiers qui leur sont attribués. Ces casiers se trouvent dans le bureau des éducateurs. Pour y accéder, ils doivent donc demander l’autorisation, car il est interdit d’entrer dans le bureau sans la permission d’un adulte. Un mercredi, l’un des enfants se plaint de ne pas trouver son argent de poche. D’après lui on le lui a « volé ». Brigitte Poulette, (...)

Je suis l’enfant des guerres, j’erre dans les métros. À la main, mon baluchon, quelques restes de mon enfance laissée là-bas au pays, quelques confettis de ma courte vie. Assis ici sur mon duvet donné, entre poubelles et panneaux publicitaires qui vantent le monde rêvé de consommation et de libertés, je vois passer les gens, pour moi étranges étrangers, tous inconnus s’en allant vers leur destination. Tous clandestins dans la poudrière. Je suis l’enfant des guerres, j’erre dans les métros, avec ma sœur (...)

Alors que plusieurs départements ont décidé de ne plus accueillir de mineurs isolés étrangers, la Cimade et le Gisti rappellent avec force qu’ils « ne sont pas aux au-dessus-des lois » et qu’ils ont obligation de les protéger.
Les mineurs isolés étrangers, sont des enfants avant tout  ! La protection de l’enfance constitue une mission et une compétence départementales. Le premier accueil des mineurs isolés par les départements doit être un temps de repos et de protection avant toute évaluation de leur (...)

©LoicNys Il est des années qui sonnent avec le recul comme des moments de bascule dans l’Histoire. 1983 est de celles-là pour la France, au triple plan économique, politique et social. C’est ce qu’évoque la pièce éponyme, 1983. Dans l’ombre, un décor multimodal avec une rangée de sièges à droite, une cabine vitrée au centre, un cube type mezzanine à gauche, un quatrième espace scénique en hauteur. Des textes blancs sur noir sont projetés sur le fond du plateau, avec des nouvelles et des commentaires (...)

Déconcertante semaine, ponctuée de rencontres impromptues et bouleversantes ! Alors que je choisis quelques pommes au marché, j’entends un « oh, Mélodie bonjour, ça fait plaisir de vous rencontrer ! » Je me retourne et je suis, moi aussi, très émue de reconnaître une maman, accueillie à l’I.M.E il y a tant d’années avec sa petite fille épileptique. La famille, à l’époque, venait de fuir la guerre de Bosnie-Herzégovine. Je lui propose de boire un café et nous voilà attablées en terrasse. Nous papotons, (...)

Je ne sais plus par où commencer tant les sujets de révoltes ne manquent pas. Pas une seule journée sans que de mauvaises nouvelles nous tombent dessus. Ce ne sont pas des billets bimensuels qu’il nous faudrait, mais une quotidienne ! Mais puisqu’il faut bien vous écrire mes états d’âme, je n’ai qu’à commencer par vous parler des enfants à la rue. C’est bien, ça, les enfants à la rue. Les enfants, ça fait toujours chialer dans les chaumières, pourvu qu’ils soient français, tout de même. Alors voilà, (...)