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► LE BILLET de Vince • Cerfatite ankylosante aigüe

La cerfatite* est une infection très courante dans le secteur social ou médico-social. Dans 90 % des cas, elle est due à une bactérie appelée « technocratia coli » mais d’autres bactéries comme le « bacillus administratum » peuvent en être la cause. L’étiologie de cette maladie est complexe mais les recherches ont montré une corrélation étroite avec l’exposition prolongée à certaines pratiques technocratiques.
Cette infection survient quand la bactérie, présente naturellement dans l’environnement du travailleur social, pénètre tout son corps et atteint son tissu cérébral.
Les symptômes de la cerfatite sont multiples. Parmi les plus fréquents, on peut citer les démangeaisons éthiques et les sensations de brûlure morale. La cerfatite peut s’accompagner de fièvre et de nausées. La cerfatite peut entraîner des complications déontologiques graves allant jusqu’à la rupture totale de motivation.
Une fois le diagnostic de cerfatite posé, le traitement diffère selon la situation professionnelle de la personne. L’atténuation des symptômes est possible par l’administration d’anxiolytiques mais les récidives infectieuses sont fréquentes.
L’examen cerfatiologique consiste en un prélèvement de formulaire et un examen en laboratoire. On analyse alors la fébrilité graphologique du formulaire qui permet d’établir un degré d’infection.
Des cures de décerfatication sont proposées à certains patients sociaux particulièrement atteints. Elles consistent en un sevrage complet de travail administratif avec injections substitutives de travail éducatif pur. Malheureusement, les centres qui proposent ces cures sont rares et les soins sont très mal remboursés. Peu de personnes cerfatipositives y accèdent.
Si elle n’est pas traitée à temps, la cerfatite peut être mortelle. On considère aussi que deux patients atteints de cerfatite sur trois ont des chances de développer d’autres maladies sévères comme le cancer de l’éthique ou l’accident d’honnêteté cérébrale.
Le dépistage de la cerfatite est encore difficile, les centres de médecine du travail étant eux-mêmes souvent de véritables foyers infectieux.
Cependant la recherche compte toujours sur vous. Quelques panseurs du social songent à organiser un Cerfathon et restent scientifiquement mobilisés pour lutter contre l’épidémie administrativo-bactériologique la plus contagieuse de l’ère du travail social.

*CERFA signifie « Centre d’Enregistrement et de Révision des Formulaires Administratifs »

Vince


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