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► LE BILLET de La Plume Noire • Éducateur Psycho

Tout a commencé lorsque Cécile Mallette, éducatrice spécialisée, s’est adressée à la mère de famille afin de lui vanter les mérites d’une orientation MDPH pour son fils, alors que tout ce qui la préoccupait était que cette mère rentre dans le protocole et fasse ce qu’on lui demande. Là, François Durand, éducateur spécialisé de son état, attrapa son stylo bille de la main droite et le planta brutalement dans l’œil de sa collègue « éducatrice fais pas ci, fais pas ça. » Cécile Mallette poussa un hurlement mais avant qu’elle ne comprenne ce qui lui arrivait, François l’attrapait déjà par la tête pour la rabattre violemment sur la table. Le stylo, dans un grand « schrupls », s’enfonça entièrement dans l’œil de la socialisatrice. Perdant la maîtrise de son corps, les membres s’affolant frénétiquement, elle se leva, exécuta une danse désynchronisée puis s’écroula telle une marionnette qui aurait vu ses fils coupés. Estomaqués, terrorisés, les autres participants de la réunion n’eurent pas le temps de réagir. La pédopsychiatre, Catherine Branque, sidérée, ne put lâcher qu’un « oh » de surprise. François saisit une chaise et visa à la perfection l’orifice buccale. Le pied de métal brisa quelques dents et transperça le fond de la gorge pour ressortir par la nuque, « Finie elle ne dira plus de conneries dans sa toute-puissance de médecin. » Olivier Lâche, le bien nommé enseignant spécialisé, tenta bien de s’échapper mais François bloquait l’accès à la porte. Il tenait maintenant fermement à deux mains la chaise par le pied couvert de chair et de sang. D’un grand mouvement rotatif, il frappa le pédagogue à la tempe. Olivier Lâche s’affala sur le sol de tout son poids, sans connaissance. Ne restait plus que du menu fretin, Mireille Lonzo, l’infirmière psychiatrique et alcoolique proche de la retraite qui passait son temps et en toute impunité à gueuler sur les gosses, et la psychomotricienne, Prescillia Calzone, qui ne supportait pas que « ses » suivis puissent parfois venir dans le bureau de François Durand « car si on laisse faire après c’est le bordel. » Il les regarda, posa la chaise et sourit. Elles n’osaient bouger. Prescillia implorait sa pitié. Derrière elle, la fenêtre ouverte. Froidement, doucement, il se dirigea vers la mécaniciste. Ne restait plus qu’à la pousser. Elle s’écrasa trois étages plus bas. La vieille Mireille, soudainement, se mit à prier, puis, un rictus de douleur sur les lèvres, porta la main à son cœur et s’éteignit.
L’enseignant spécialisé reprenait connaissance. Dans le local à outils, François Durand s’empara d’un marteau américain. Avant qu’Olivier Lâche ne puisse se relever, il le frappa à plusieurs reprises sur le haut du crâne jusqu’à entendre un grand « crac » qui annonçait que le sort de son collègue était réglé. Se tournant vers la mère de famille il déclara :
- Voilà, c’est fini madame. Vous pouvez partir. Ils ne vous embêteront plus.
- Merci monsieur. Dieu vous garde.
Une fois seul, François ouvrit son agenda. Dans une demi-heure il devait être au collège de secteur pour une équipe de suivi de scolarité (ESS). Il retira le marteau du crâne du macchabée, le passa sous l’eau, le nettoya au savon, le rinça, l’essuya, puis, avec précaution, le déposa au fond de son sac-à-dos. « Ça peut toujours servir » se dit-il.