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► C’est quoi le problème ? Par Mélodie • En bons termes ?

C’est l’histoire d’un père qui se bat pour accueillir ses trois enfants, la moitié des vacances scolaires et un week-end sur deux. À notre époque, ça pourrait être simple, eh bien non ! Il troque son job passion contre un CDI alimentaire et régulier et se fait héberger chez des amis, car sa situation ne lui permet pas encore de bénéficier d’un logement social. Après vingt ans de vie commune ‒ et une conciliation, qui stipule que son ex-femme a la garde des enfants et conserve la maison en lui rachetant sa part à raison de 70 000 euros (la maison vaut 300 000 euros...) et que de son côté il doit lui verser une prestation compensatoire de 500 euros/mois pendant huit ans ‒ la mère s’ingénie à tout mettre en scène pour que la séparation se passe mal en retardant le moment d’apposer sa signature sur l’accord qu’elle a elle-même proposé. Sûrement avec une petite idée derrière la tête, celle de « lui faire payer » (Quoi ? Mystère !). Elle oublie qu’elle a, un jour, aimé cet homme. De l’amour à la haine, le pas est infime, c’est bien connu ! Elle ne rembourse pas ce qui est dû à son ex et ce n’est pas une question d’argent.
Quand ils vivaient ensemble, le foyer déclarait 80 000 euros/an. Quand il se retrouve seul, il déclare 14 000 euros. Pas besoin de faire un dessin, la situation est claire. Il a forcément besoin de l’infime part qu’il a acceptée (le quart du prix de la maison) pour reprendre le cours de sa vie, respecter son engagement, partager du temps avec ses enfants et se sentir responsable d’eux. Mais depuis des mois cette situation s’enlise. Le père ne peut pas accueillir ses gosses en vivant chez des copains ! Il n’a toujours pas de justificatifs judiciaires et l’organisme des logements sociaux ne peut pas allouer un appartement avec plusieurs chambres à un homme vivant a priori seul (c’est à la mère que reviennent les allocations familiales puisqu’elle élève les enfants, ce qui est logique ; mais alors, les vacances scolaires et les week-ends, il fait comment le père ?
Une sorte de Jour sans fin qui recommence à l’identique, sans marmotte et beaucoup moins drôle que le film d’Harold Ramis. Se préoccupe-t-elle de l’impact de son attitude sur leurs enfants ? Franchement, j’en doute ! Ce sont, hélas, souvent les petits qui ont à se dépatouiller du linge sale que les parents sont incapables de nettoyer entre eux !


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