N° 636 | Le 3 octobre 2002 | Katia Rouff | Dossiers

Une insertion par l’économie et le lien social

L’exemple de Eréqua, régie de quartier à Pantin

Thème : Entreprise d’insertion

En Seine-Saint-Denis cette structure embauche les habitants de la cité pour des travaux d’embellissement et travaille à renforcer la convivialité

Ce contenu est réservé aux abonnés à la version numérique de Lien social

Accédez à tous les articles du dossier pour 4,00 EUR

Vous êtes abonné(e) ?

Connectez-vous pour accéder en ligne aux contenus de Lien Social.

Vous n’êtes pas abonné(e) ?

Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout le site.

S’abonner

Dans le même numéro

Dossiers

Comment vivent les régies de quartier

Georges Gontcharoff, conseiller de la rédaction de Territoires, revue de l’Association pour la démocratie et l’éducation locale et sociale [2], explique que la grande majorité des régies sont forcément issues de la volonté des habitants car elles ne se créent pas par décret municipal. Il faut que des forces vives dans un quartier les conçoivent, les fassent naître, les fassent vivre. Elles doivent, ensuite, rencontrer une reconnaissance et un soutien financier. Il faut enfin, qu’elles aient du travail.

Pour ce spécialiste de la gestion municipale ces structures demandent que les travailleurs sociaux soient capables d’intervenir en retrait, de s’effacer quand ceux qu’ils ont guidés sont capables de voler de leurs propres ailes. Pas toujours facile, car cela nécessite de la part des professionnels une grande clarté sur les gratifications auxquelles ils ont pourtant droit par leur travail

Lire la suite…

Des régies de quartier bourrées d’idées

Insertion par l’économique, citoyenneté et lien social figurent parmi les maîtres mots, en termes d’objectifs, des régies de quartier. Celles-ci existent en effet depuis le début des années quatre-vingt, mais elles n’ont pas émergé partout où il le faudrait. L’exemple parisien nous indique ainsi que sans volonté politique, elle ne peut se mettre en place, mais qu’une fois l’impulsion donnée, les habitants y trouvent leur compte

Lire la suite…