N° 785 | Le 16 février 2006 | Dossiers

Jeunes exclus à Paris

Joël Plantet

Thème : Mineur étranger

Français ou étrangers, mineurs ou non, les jeunes en situation de précarité ont des demandes — d’accompagnement, d’insertion, de protection — massives et en extension. Or, les dispositifs sont largement insuffisants et les professionnels parfois à bout de souffle… À Paris, quelques acteurs de terrain ont fait le point sur leur réalité quotidienne, déploré l’absence de volonté politique et émis quelques idées…

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Dossiers

Les mirages de la société de consommation

Difficile de prévenir l’émigration de jeunes Roumains quand ce sont leurs propres parents qui les incitent au départ. Des opérations de partenariat se multiplient entre la Roumanie et la France pour alerter sur les risques encourus.

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Fanny Bordeianu, éducatrice sans frontières

Aujourd’hui éducatrice polyvalente dans l’association Hors la rue, cette Franco-Roumaine met sa double appartenance au profit des enfants des rues, qu’ils vivent en Roumanie ou en France.

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Le signalement des mineurs étrangers

Claire Jouanneau, chef de service à Hors la rue, considère qu’il faut distinguer le « danger avéré » du « danger potentiel » et prendre le temps de réunir les éléments qui légitimeront le signalement et permettront que la mesure de placement profite au jeune.

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Comment sortir des jeunes Roumains de la rue

Ils se sont rendus célèbres en pillant les horodateurs à Paris. Ils viennent pour la plupart d’une des régions les plus pauvres de la Roumanie et découvrent que la France de leurs rêves peut vite devenir un cauchemar. Ces enfants qui vivent dans la rue et dorment dans des squats sordides sont des enfants en danger avant d’être des délinquants et des étrangers.

L’association Hors la rue va à leur rencontre pour leur proposer un autre avenir. Elle propose des cours, un repas, une simple rencontre ou des activités culturelles et sportives : il faut beaucoup de temps pour gagner la confiance de ces petits errants. Une fois le lien établi, les éducateurs tentent de garder le contact, quitte à aller parfois dans les squats.

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