La Fas (ex-Fnars) organise son congrès solidaire

Demain et vendredi à Dijon, pour ses 60 ans, la Fédération des acteurs de la solidarité (ex-FNARS) appelle les Français à voir les politiques sociales non pas comme un coût, mais un investissement.

Dans un pays où la pauvreté et les inégalités augmentent, les associations de lutte contre l’exclusion clament que les mesures préventives sont moins onéreuses et plus qualitatives que l’urgence. « Nous demandons le développement du logement très social, la fusion des dix minimas sociaux en une allocation unique de 850 euros avec versement automatique pour éviter les non recours, et le doublement des postes d’insertion par l’activité économique, précise Florent Gueguen, directeur de la fédération. Dans un contexte de division, de débat sur la pauvrophobie, d’attaques sur l’assistanat, notre congrès veut démontrer que les politiques de solidarité bénéficient à tout le monde ».

Réduire la pauvreté

L’édition 2017 accueillera les ministres du Logement et de l’Habitat durable, Emmanuelle Cosse, et du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, Myriam El Khomri.
Au cours d’une table ronde politique, les candidats à l’élection présidentielle ou leurs représentants devront également prendre position sur les propositions de la Fédération pour réduire la pauvreté.
La plateforme de propositions est consultable sur www.congres-solidarite.com