J’aime les GEM

Les groupes d’entraide mutuelle (GEM, valorisant l’aide entre pairs atteint de troubles psychiques) sont-ils encore atypiques ? Dix ans après leur création par la loi Handicap du 11 février 2005, ils se portent bien. Un récent bilan en témoigne, portant sur leur activité en 2013, et mis en ligne par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA).
L’étude en dénombre alors 373, le plus souvent financés par les agences régionales de santé (ARS), avec un taux de fréquentation allant croissant. Leur « inscription forte dans leur environnement » est relevée, via des conventions de partenariat (avec le milieu associatif, avec les acteurs de l’offre de soins et d’accompagnement…) de plus en plus nombreuses. 17 % d’entre eux ont développé un partenariat avec la maison départementale des personnes handicapées (MDPH), soit une augmentation de 4 % par rapport à 2012.
Toutefois, une difficulté de taille, concernant leur financement actuel, a été soulignée : le plafond de la subvention n’a pas été relevé depuis… leur création. Paradoxalement, leur bon fonctionnement n’est en aucune manière valorisée financièrement… Une évaluation nationale des groupes d’entraide mutuelle a été confiée — et ce depuis le Comité interministériel du handicap du 25 septembre 2013 — à l’association nationale des centres régionaux pour l’enfance et l’adolescence inadaptée (ANCREAI).
Bilan d’activité des groupes d’entraide mutuelle (GEM)
(La rédaction Lien social)