L’Actualité de Lien Social RSS


► LE BILLET d’Olyric • Les oubliés ….

Il est 8h et comme chaque matin, sont déjà là, sur le pont, le surveillant de nuit, le Cuistot, les chauffeurs, les agents d’entretien, les services généraux et la secrétaire, et bien là…
Fidèles au poste, dès le lever du jour….
En attendant peut être les « autres, les collègues, ceux qui pensent ».
Ces personnes de l’ombre pour certains, les oubliés pour les autres et au mieux, les petites mains…
Mais, quelle méconnaissance de nos institutions, de nos espaces de soins, où tout le monde est à l’œuvre, au turbin, au taf, engagés chaque jour.
Mais quel mépris de classe, de ce que sont les hommes entre eux, dans leur fonction, leur métier, leur envie individuelle au service d’un collectif
Alors oui, je rage de ces différences, de cette injustice qu’on appelle aujourd’hui Ségur qui pourra s’appeler demain autrement….
En tentant de quantifier qui est plus ou moins auprès des jeunes et de leur famille.
En oubliant la qualité de chaque professionnel avec ce qu’il est et dans le Métier qu’il partage avec ses collègues
Et puis cette logique clivante, peut être un peu Libérale sur fond de moyens alloués prend une place qu’elle ne doit pas avoir.
Qu’elle ne vienne pas mettre en difficultés certains collègues, entre eux, dans nos institutions, pour éviter déjà que s’installe ce sentiment légitime de n’être qu’un petit exécutant…
Aurai-t-on oublié le cœur de ces différents métiers et surtout la raison même de pourquoi on travaille… ?
Auprès de gains en souffrance, et de leur famille…
Et pour œuvrer à cela, tous les salariés d’une institution sont au même titre à ce chemin là, à cette dynamique collective soignante et bienveillante.
Alors NON, je ne veux pas être contraint de dire à un cuisinier de ne plus prendre de jeunes en stage, car pas reconnu.
Ou à un chauffeur de ne plus faire que conduire, sans s’occuper de l’aspect affectif des jeunes derrière lui…
Alors OUI,
Pour lutter, pour rester engagé,
Pour ne pas se suffire de ce Ségur pour valoriser tous les professionnels d’une institution, sans la dynamique desquels, elle ne fonctionnerait pas.
Même si la réalité de la Société nous oblige à penser plus de moyens pour vivre et parfois et pour certains, pour seulement survivre
Ce coup de sang, ce souhait de rester clairvoyant, résolument convaincu qu’être juste pour tous, permet une harmonie plus large et une ambiance dans nos institutions plus apaisée et sereine…
Alors faites ce qu’il faut pour éviter que notre secteur s’éteigne et que de nombreux salariés oubliés, malmenés finissent par ne plus être là, à ces heurs matinales, ces heures où la vie reprend vie dans nos institutions