► FORUM - Quand la souffrance d’une professionnelle ne trouve pas d’issue.

Par une travailleuse sociale anonyme préférant rester anonyme.

En ce mois de novembre une de nos collègues s’est suicidée. Après un reclassement dû à un grand mal-être en MECS, elle venait de débarquer dans notre gigantesque SESSAD, espérant sûrement y trouver de la ressource, du sens. Son geste fatal nous questionne tous. Voici le texte qu’il m’a inspiré.

Elle est partie sans faire de bruit. Elle est partie comme tant d’autres avant comme combien d’autres après ? Elle est partie laissant ceux qui restent avec leurs questions ce qu’ils ont dit, pas dit, fait, pas fait... Mais là-haut, se posent-ils la question ? Se posent-ils des questions ? Se demandent-ils s’ils ont une part de responsabilité ? Se cachent-ils derrière « ça s’est passé en dehors du travail » ?

Se demandent-ils ce qu’il en aurait été si on avait eu des espaces d’analyses des espaces de convivialité des espaces d’humanité ?

Je ne la connaissais pas, juste croisé dans les couloirs, échangé quelques mots entre 2 dossiers, et pourtant… Pourtant son geste résonne, résonne grave. Est-il vraiment l’heure de s’interroger sur la qualité de vie au travail ?
(...)

La rubrique complète Espace du lecteur est à retrouver dans le numéro 1265 de Lien Social dès demain.

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