N° 986  | du 23 septembre 2010

Dossier

L’adolescence difficile des enfants adoptés : mythe ou réalité ?

Dans ABC Africa (2001), le cinéaste iranien Kiarostami filmait le trouble de deux jeunes Autrichiens accueillant en Ouganda, une petite fille née de parents inconnus. Dans Holy Lola, réalisé par Tavernier trois ans plus tard, nous suivions le parcours du combattant d’un couple adoptant au Cambodge, entre magouilles et corruption. A quoi ressembleront ces enfants « choisis » quinze ans plus tard ?

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Décryptage


Dossiers

L’adolescence difficile des enfants adoptés : mythe ou réalité ?

En avril 2009, un projet de loi a décidé d’augmenter le nombre d’enfants adoptables, notamment en accélérant les procédures de délaissement familial en cas de « désintéressement manifeste des parents quand l’enfant est pris en charge » par l’aide sociale à l’enfance (ASE). Soulevant ainsi l’émoi des professionnels craignant que la protection de l’enfance ne devienne le vivier des familles adoptantes.

Les enfants adoptés rencontrent-ils plus de difficultés à l’adolescence ? Quelles aides proposer aux familles ? Dans notre société où l’injonction d’aller bien et de réussir est permanente, les parents qui adoptent réclament des prises en charge spécifiques.

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Un rapport pour redéfinir le délaissement parental

Introduit dans le code civil en 1966, l’article 350 prévoit qu’un enfant victime de délaissement parental peut bénéficier d’une décision judiciaire le déclarant « abandonné » et donc « pupille de l’Etat ». Depuis la mise en œuvre de cette disposition, à (...)

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