N° 907  | du 27 novembre 2008

Dossier

Le Groupe amitié fraternité à Toulouse : quand des SDF se reprennent en main


Décryptage

Le rendez-vous des générations

Pour la première fois, quatre voire cinq générations s’engagent dans le nouveau millénaire. Quel horizon pour les plus vieux ? Plutôt dynamique, une première Biennale de l’intergénération a recensé les innovations en la matière

Lire la suite…

Dossiers

Quand des SDF se reprennent en main

Une expérience inédite est portée depuis le début des années 1990 par un groupe de sans domicile fixe de la région toulousaine. Le Groupe amitié fraternité a réussi, au fil des ans, à faire émerger une multitude de projets sociaux et culturels, dans un esprit autogestionnaire et militant unique en son genre.

Lire la suite…

Des projets et des actions

Quatre pôles d’activités structurent le Groupe amitié fraternité. Animées et gérées par vingt-quatre salariés dont les projets ont été validés en assemblée générale, ces activités touchent en moyenne plusieurs centaines de personnes chaque jour dans la région toulousaine. Mis à part l’un des fondateurs, toujours actif au sein du GAF (Jean-Louis Galaup), tous les autres salariés sont issus de la rue, et ont gardé pour 75 % d’entre eux, administrativement, le statut de SDF puisqu’ils continuent à vivre dans des logements appartenant à l’association.

Le GAF ne compte donc aucun éducateur ou autre travailleur social dans ses propres structures, ce qui n’empêche pas son secrétaire général actuel Jean-Marc Legagneux, lui-même ancien SDF, d’intervenir dans diverses écoles d’éducateurs pour y présenter le GAF, son fonctionnement autogéré et son implication par le biais du collectif SDF dans la défense des droits et l’accès à la citoyenneté des sans domicile.

Lire la suite…

Critiques de livres